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Pannes, sinistres, urgences : qui fait quoi entre bailleur, locataire et gestionnaire ?

Location 19 mars 2024

Lorsqu’un incident survient dans un logement loué — panne électrique, dégât des eaux, vitre brisée, infiltration — la question cruciale est : qui doit agir, et à quel coût ? Entre le bailleur (propriétaire), le locataire et le gestionnaire locatif, les responsabilités sont fixées par la loi, mais parfois la frontière est floue.

Cet article détaille les obligations de chacun, selon la gravité du sinistre, et les meilleures pratiques pour une gestion fluide, en s’appuyant sur la loi du 6 juillet 1989 et le décret n°87-712 du 26 août 1987, textes de référence en matière de réparations locatives.

Urgences et sinistres : les premiers réflexes

En cas d’urgence, le locataire doit agir immédiatement pour limiter les dégâts et prévenir son propriétaire ou le gestionnaire.
Ses obligations légales incluent :

  • informer rapidement : selon l’article 7 de la loi du 6 juillet 1989, le locataire est tenu de notifier tout problème qui affecte l’usage normal du logement ;
  • limiter les conséquences : couper l’arrivée d’eau en cas de fuite, couper l’électricité en cas de court-circuit, sécuriser temporairement une vitre cassée ;
  • contacter les services d’urgence (pompiers, gaz, électricité) si la situation le justifie.

👉 Exemple concret : un tuyau d’alimentation de machine à laver qui lâche. Le locataire doit immédiatement fermer l’eau et prévenir le gestionnaire. Ce geste simple permet d’éviter une inondation et des dégâts importants dans le logement… et chez les voisins.

Qui répare quoi ? Le cadre légal

La répartition des réparations repose sur deux textes fondamentaux :

  • Article 7 de la loi du 6 juillet 1989 : le locataire doit entretenir le logement et effectuer les réparations courantes.
  • Décret n°87-712 du 26 août 1987 : il détaille les réparations locatives incombant au locataire (petites réparations, menues interventions).

Cette distinction permet de savoir qui, du locataire ou du bailleur, doit prendre en charge la réparation.

À la charge du locataire

Le locataire doit :

  • remplacer les éléments d’usage courant : ampoules, fusibles, interrupteurs, joints de robinetterie, pommeaux de douche ;
  • effectuer les petites réparations : graissage des gonds, débouchage des canalisations obstruées par un usage normal, entretien de la VMC, nettoyage des aérations ;
  • prendre en charge les réparations dues à une mauvaise utilisation ou négligence (vitre cassée par accident, dégât lié à un manque d’entretien).

Ces obligations sont clairement listées dans l’annexe du décret 87-712, qui couvre aussi bien l’entretien intérieur (plomberie, électricité, revêtements) que les extérieurs (pelouse, haies, terrasses si elles sont privatives).

💡 Bon à savoir : un joint usé et remplacé par le locataire coûte quelques euros. Non remplacé, il peut provoquer une fuite et un dégât des eaux à plusieurs centaines d’euros… qui incomberait alors au locataire pour défaut d’entretien.

À la charge du propriétaire

Le bailleur reste responsable des travaux :

  • dus à la vétusté des équipements (chaudière ancienne, ballon d’eau chaude en fin de vie, toiture usée),
  • liés à un vice de construction ou à la structure du bâtiment (fissures, infiltrations, défauts d’étanchéité),
  • consécutifs à un cas de force majeure (tempête, catastrophe naturelle, incendie externe),
  • nécessaires au maintien de la décence du logement (article 6 de la loi du 6 juillet 1989).

👉 Exemple concret : si un chauffe-eau tombe en panne à cause de son ancienneté, la réparation ou le remplacement incombe au bailleur, même si le locataire en subit l’inconfort immédiat.

Le rôle du gestionnaire locatif

Le gestionnaire locatif, mandaté par le bailleur, joue un rôle central d’intermédiaire :

  • réception des signalements de sinistre ;
  • diagnostic rapide de la responsabilité (locataire ou bailleur) ;
  • mandat de professionnels agréés pour réaliser les réparations ;
  • suivi administratif et technique des interventions ;
  • gestion des déclarations d’assurance, quand nécessaire ;
  • information régulière du bailleur, qui garde la maîtrise des décisions.

En pratique, il s’assure que le locataire est pris en charge rapidement et que le bailleur garde une gestion sereine et transparente de son bien.

Exemple pratique : la panne de chaudière

  1. Le locataire signale immédiatement le problème : absence d’eau chaude ou chauffage en panne.
  2. Le gestionnaire vérifie la nature du problème : si la panne est mineure (pression d’eau, réglage), le locataire peut intervenir.
  3. Si la panne est due à la vétusté de la chaudière, le propriétaire assume les frais de réparation ou remplacement.
  4. L’assurance habitation peut intervenir si le sinistre entraîne des dommages (dégât des eaux causé par une fuite de chaudière).

Cet exemple illustre l’importance d’une communication rapide et d’un cadre clair pour éviter les conflits.

✅ Bonnes pratiques pour éviter les litiges

  • Informer rapidement le bailleur ou gestionnaire dès l’apparition d’un problème.
  • Prendre en photo les dégâts constatés pour tracer les responsabilités.
  • Consulter l’annexe des réparations locatives jointe au bail (issue du décret de 1987).
  • Réaliser des états des lieux précis et détaillés, avec photos, à l’entrée et à la sortie.
  • Mettre en place une grille de vétusté, outil de référence pour répartir les coûts équitablement.
  • Passer par un gestionnaire de confiance, garant de la réactivité et de la transparence.

ISIA, un lien direct et réactif

Chez ISIA Services, nous organisons et pilotons chaque intervention, qu’il s’agisse d’une panne mineure ou d’un sinistre plus lourd. Notre rôle :

  • protéger le locataire en assurant une prise en charge rapide,
  • préserver la sérénité du bailleur en garantissant un suivi clair et transparent,
  • sécuriser le patrimoine immobilier grâce à des interventions adaptées et tracées.

En résumé

  • Le locataire doit entretenir le logement et assumer les réparations courantes (article 7 loi de 1989 + décret 87-712).
  • Le bailleur finance les réparations liées à la vétusté, aux vices de construction et au maintien de la décence (article 6 loi de 1989).
  • Le gestionnaire locatif coordonne les interventions, assure le suivi et joue le rôle d’intermédiaire neutre.
  • Une bonne communication et une annexe claire des réparations locatives permettent d’éviter les litiges.

👉 Avec un cadre légal bien respecté et une gestion professionnelle, les incidents sont traités rapidement et efficacement, au bénéfice de toutes les parties.

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